mercredi 8 avril 2020

Tutoriel : Guerrier Ströhm

Tutoriel initialement publié sur le site Haekel & Jaeckel il y a plusieurs années, je le reposte ici.

Le péril jaune


Le dernier méfait de Denis (corvidophile Imbriant Arts) m’ayant furieusement donné envie de mettre un gobelin en couleurs, je me suis rabattu sur ce que j’avais sous la main : un guerrier ströhm Rackham. Il aura réussi à bien amadouer nos deux corbeaux puisqu’ils m’ont proposé de venir commettre un article dans leur antre. Une occasion à saisir…
Dès le départ, il était acquis que l’armure de ma vile crotte serait jaune ! Un peu curieux sans doute mais j’essaye la plupart du temps de choisir des schémas de couleurs différents des versions officielles ou de ce que j’ai pu voir, à quoi bon en effet faire du déjà-vu, surtout en moins-bien ?

La peau

J’aime partir de quelque chose de plus neutre que le traditionnel vert, ce qui permet de mieux faire ressortir les glacis colorés.
Je travaille quasi exclusivement avec des peintures Rackham Color pour le travail d’éclaircissements mais pour les couches de base je préfère bien souvent les Prince August ou les Citadel, plus couvrantes. Ici je pars d’une base de Gris Neutre et Terre Mat PA. Le mélange est assez fade, c’est voulu. Je recouvre le tout d’un jus de Brun Bestial + Liche Purple + Noir dilué, en 2 ou 3 passages jusqu’à ce que le contraste me convienne. Eclaircissements en Rackham Color donc, Peau Tannée d’abord puis Gris Fauve et enfin Blanc Noësis.

Arrivé là je peux passer à ma phase favorite : teinter la peau. Le pif, les yeux, articulations et autres extrémités reçoivent des glacis de Rouge d’Arcavia et Rouge Rackham. Je repose quelques points blancs par-dessus en guise d’éclats pour accentuer les volumes. Les extrémités des oreilles reçoivent, elles, un glacis supplémentaire de Bleu d’Ephren pour un style typiquement bonnerien.

L’armure


Je pars d’une base de Tausept Ochre Foundation avec un jus de Brun Bestial + noir pour compléter la base de travail.


Les éclaircissements se font au Jaune Lahm puis Blanc Noësis. Je passe quelques jus localisés de brun pour un semblant de corrosion et je m’attaque à une tentative de peinture écaillée (pas vraiment ma spécialité). Les arrêtes sont finement passées au noir de façon irrégulière rehaussées de quelques pointes en Argent Poli par endroits.


La dépouille de sanglier

Je pars d’une base de Pourpre Divin sur laquelle j’applique les mêmes jus que sur la peau (mon combo systématique). Éclaircissements en Chair Séide puis Chair elfique. Ici aussi je viens passer quelques glacis de rouge (il semblerait que j’aime ça) et de noir sur les extrémités.


Je ne m’attarde pas sur la fourrure, je ne la trouve pas à la hauteur. A noter qu’elle a reçu un gros jus de Cuir Naturel en guise de cache-misère pour tenter de casser tant bien que mal le manque de relief du gris.


Les planches qui maintiennent la carcasse en place reçoivent une base de Marron Cuir Foncé PA + Noir. Les éclaircissements se font en Jaune de Kalienne, Peau Tannée puis Chair Elfique. Ici la teinte de chair choisie était trop froide, j’ai passé un glacis de Feu de Merin sur la fin pour réchauffer la zone.

La lame

Base en Argent Poli + Gris Noir PA recouvert d’un jus de Noir Damné. Éclaircissements en Gris des Ténèbres, Gris Tranchant et enfin Blanc Éternel. Chaque teinte étant coupée à l’argent poli pour un mix entre NMM et TMP.

Le socle

Là où le bât blesse. Je n’avais pas d’idée précise du socle en attaquant la figurine, le genre de chose que je traite toujours (malheureusement) une fois la peinture terminée. Du coup ça m’a pris un temps fou pour trouver une idée d’agencement de socle potable. Je ne voulais pas le placer bêtement sur un bout de roche ou dans l’herbe et je voulais garder une taille de socle modeste. J’ai opté pour une espèce de bout d’escalier en bois vermoulu. Ça n’est pas bien glorieux mais il a au moins le mérite de ne pas trop desservir la peinture du nabot (enfin, je crois).
Je suis parti d’un socle GW de 2.5 cm de côté. J’y ai collé une épaisseur de calendrier puis mes marches en balsa rainuré à la brosse métalliques. Et je colle des lamelles de carte plastiques autour pour une prise en main plus facile.

Rien de spécial sur la peinture. L’herbe électro-statique a été collée avant sous-couche et peinte. Première fois que je le fais, le résultat me plaît bien. J’ai aussi utilisé un peu de pigments verts pour suggérer un effet moussu à moindre frais.







3 commentaires:

  1. Ouch, ça ne nous rajeunit pas :p Content de voir que ce blog revit un peu...

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  2. Non hein! Dans mon souvenir ça ne datait pas autant :P Au moins là, le jour où l'hébergement ne sera plus renouvelé je ne les perdrai pas. Mais je reste nostalgique de votre duo d'enfer ;)

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  3. Bah... dis ça à môssieur Haekel, qui a tout lâché pour le dessin 😋

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